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Compréhension salutaire par l'Abbé Pierre

Publié le par Jean-Yves Alt

« Je comprends le désir sincère de nombreux couples homosexuels qui ont souvent vécu leur amour dans l'exclusion de la clandestinité de faire reconnaître celui-ci par la société. »

Abbé Pierre

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Fête des amoureux

Publié le par Jean-Yves Alt

Il faut chercher l'origine de la fête des amoureux dans la volonté de l'Eglise catholique de substituer à un rite de fertilité païen très populaire, la commémoration du martyre et de la décapitation de l'un des siens, mort pour sa foi.

A l'origine, le culte dédié au dieu Faunus Lupercus consistait pour un adolescent romain à tirer au sort le nom d'une jeune fille qui devenait, le temps d'une année, sa partenaire de jeux (souvent sexuels). Décidée à mettre fin à ce culte vieux de mille huit cents ans, l'Eglise proposa saint Valentin, martyr auréolé d'une histoire amoureuse.

Ce dernier s'était attiré la colère de l'empereur Claude II qui avait interdit le mariage, responsable selon lui de piètres soldats, d'hommes peu enclins à abandonner femme et foyer pour aller se battre dans des contrées lointaines.

Or, Valentin, évêque, encouragea les jeunes fiancés à recevoir en secret la bénédiction du mariage. Arrêté, il fut condamné par l'empereur à être fouetté, lapidé et décapité…

 

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Mon regard sur un autoportrait de Félix André en saint Sébastien

Publié le par Jean-Yves Alt

Si la figure de saint Sébastien vient immédiatement à l'esprit devant cet autoportrait de Félix André, il ne me semble pas que le sacré soit le moteur de sa production.

Si le thème et le personnage touchent au sacré, cette image m'apparaît essentiellement profane, domaine où l'homme a loisir et liberté de penser, d'agir à sa guise.

A travers ce saint, je discerne avant tout la révélation d'un corps comme objet de désir et de fantasme.

Exit la réflexion sur l'imagerie religieuse, la tradition reçue, l'ordre sacral…

Car c'est, avant tout, de mise en scène dont il s'agit : celle des fantasmes de Félix André, avec son corps qui erre à la lisière d'un sacré et d'un profane quelque peu dévoyés.

Ce portrait me semble avant tout montrer une mémoire productrice, celle de l'artiste, peut-être celle attachée à certaines images pieuses de son enfance.

Félix André, Autoportrait en saint Sébastien, 1990/1991 ( ?)

Photographie

Cette photographie ne me scandalise pas. Le révoltant étant, pour moi, l'invocation du sacré pour justifier les appels à la censure, à la violence physique ou au meurtre.

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Brut de brut par Eric Raspaut

Publié le par Jean-Yves Alt

La plupart des hommes d'Eric Raspaut ressemblent à des mâles, des vrais... gueules agressives et muscles saillants ! Une virilité tellement caricaturale qu'elle les rend fragiles et désarmants.

Eric Raspaut peint sur des jeans. Ses sources : le Far-West mythique mais aussi la mythologie ou les mangas.

Les hommes d'Eric Raspaut ? Déménageurs, cow-boys, marins, motards, ouvriers de chantiers musculeux à la mine goguenarde, casseurs balafrés...

Ses portraits semblent osciller entre les panneaux de la fête foraine et la bande dessinée italienne.

Eric Raspaut – Ganymède – 1998

Acrylique sur jeans, 220 cm x 118 cm

Fascinants, drôlatiques, ses mecs à la virilité de bazar, ses tatoués, ses loubards de science-fiction évoquent l'imagerie d'un Tom of Finland même si on devine l'influence des cartoons. La forme des personnages promptement cernée - prédominante dans son œuvre – rappelle encore la veine cubiste : les portraits ne s'attardent pas dans la sphère du psychologique. Pourtant, certains – en les regardant – évoquent les œuvres de Sade, Burroughs ou Genet.


Le site de l'artiste

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