Mon regard sur le « saint Sébastien » d'Antonio Giorgetti à Rome
Sébastien est étendu dans un abandon total. Ses yeux sont fermés. Son corps semble éprouver un épuisement absolu.
Malgré la présence des flèches, j'ai la plus grande peine à considérer cette lassitude comme la conséquence de son martyre.
Tout dans son corps exprime une suprême volupté...
Volupté de celui qui vient de faire l'amour !
Ou quand la chair est sacrée…
Antonio Giorgetti – Saint Sébastien – avant 1670
Marbre, Église San Sebastiano alle Catacombe, Rome