« Il a la tête d'un poète », une chanson écrite par Jean-Pierre Castelain et chantée par Jeanne-Marie Sens (1981)
Dans la cour de l'école
On le trouvait un peu trop blond
Un peu chiffe-molle parce qu'il n'aimait pas jouer au ballon
Ses yeux semblaient ceux d'une fille
Trop fine était sa peau
Plus tard, adolescent, on lui trouvait un air rêveur,
Les filles lui faisaient peur,
Comme il n'aimait pas, n'aimait pas les jeux violents ses copains l'appelaient la quille et ils chantaient moqueurs
Il a le cul d'une tapette
Il a la tête d'un poète, d'un poète
Plus tard, à l'âge d'homme, ses cheveux blonds encore blonds, fardé, habillé comme, tout comme une fille, une fille dans ses jupons
Son regard devenait douceur quand il frôlait un garçon
Il a eu tant besoin, besoin de rêver d'absolu, et de tout et de rien qu'au petit matin, il a fait que sa vie s'achève.
Il a fait que sa vie s'achève afin d'oublier ce refrain.