Idéalisation toute en rigueur de l'esthétique masculine par Bronzino
Il fut un temps où les hommes n'avaient pas peur d'exhiber leur sexe. Au contraire même !
Dans le portrait de Guidobaldo brossé par Bronzino vers 1530, prototype du portrait du condottiere, tout semble tracé pour que les regards convergent vers la « coque » qui moule l'entre-jambes et la met en exergue.
Parce que, sous la Renaissance, le costume n'était pas destiné à masquer le corps et à le nier. Jamais fesses et sexe masculin ne seront donnés à admirer avec autant d'aplomb.
Agnolo Bronzino – Portrait de Guidobaldo II della Rovere – 1530
Palais Pitti, Galleria Palatina, Florence