Sexualité chez les romains
Ce qui ferait "plaisir" aux homosexuels d'aujourd'hui, c'est l'idée que les rameurs de galères, ou les portefaix dans les thermes avaient une sexualité en commun.
Alors que le peuple était très certainement la catégorie sociale la moins débauchée. Ce n'était ni une question de morale, ni une question d'hygiène des forces, pas plus que la peur du ridicule.
Certains témoignages montrent que, dans le peuple, l'homosexualité faisait rigoler, et il n'y avait certainement pas plus de censure par rapport à cette question qu'il n'en existe aujourd'hui dans un petit village français.
Il y avait là une sorte d'innocence naïve, mais si on faisait partie de la fleur de la société, qu'on était inscrit au parti civique, la rigolade était finie. Le peuple sans ambitions n'en faisait pas un drame.
d’après Histoire de la vie privée, tome 1 : De L'Empire romain à l'an mil de Philippe Ariès, Georges Duby, Editions du Seuil, Collection Points Histoire, 1999, ISBN : 2020364174