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Le carnaval des maudits : James Ensor ou l'ironie belge

Publié le par Jean-Yves Alt

Les saltimbanques jouent et font fi de la couleur. Mais, la lumière est là, qui ne les manque jamais. James Ensor (1860-1949) l'utilise et, du même coup, l'assimile à l'intelligence la plus redoutable : celle qui démasque.

Car au sens propre, comme au figuré, c'est bien de masques dont il est question. Des scènes à la Watteau, resplendissantes de couleurs, aux fusains, plus réalistes, le thème qui les soutend est identique : la misère humaine.

De l'ironie la plus macabre à l'expressionnisme le plus profond, de la fausse joie à la vraie douleur, Ensor explore cet univers d'où toute mélancolie a disparu. Il en dresse le catalogue des exemples les plus pitoyables.

James Ensor, Les masques singuliers, 1892

Huile sur toile, 100x80 cm, Musée Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles

Des bouffons qui se bousculent aux portes de l'enfer...

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