Quand Stendhal illustrait Géricault
« Julien était le plus heureux des hommes. Naturellement hardi, il se tenait mieux à cheval que la plupart des jeunes gens de cette ville de montagne. [...] Son bonheur n'eut plus de bornes, lorsque, passant près du vieux rempart, le bruit de la petite pièce de canon fit sauter son cheval hors du rang. Par un grand hasard, il ne tomba pas ; de ce moment il se sentit un héros. Il était officier d'ordonnance de Napoléon et chargeait une batterie. »
Théodore Géricault – Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant – 1812
Huile sur toile, 349cm x 266cm, musée du Louvre
(1) Le rouge et le noir, Stendhal, Tome I, chapitre XVIII