Priscilla, folle du désert un film de Stephan Elliott (1994)
Bernadette vient de perdre son compagnon. Ex-star dans une version australienne du Paradis Latin, la transsexuelle accepte de se joindre à deux drag queens, Felicia et Mitzi, pour aller se produire au fin fond du bush. Les comparses affrètent Priscilla, bus scolaire reconverti en loge ambulante d'artistes. Parsemée d'embûches et de rencontres, la traversée est un voyage inoubliable vers la liberté.
La fantaisie à l’état pur côtoie l'émotion pour nous entraîner loin des sentiers battus et des idées toutes faites sur l'homosexualité.
Derrière le prix du public reçu par ce road movie au Festival de Cannes, il y a bientôt dix ans, fallait-il comprendre que seule l'excentricité était la dimension acceptable pour les homosexuels ? Pour ma part, j'ai trouvé à l’époque derrière les rires et les paillettes, une véritable ode à la liberté et à la différence.
Les bonus du DVD :
Gloria Gaynor et son fameux « I will survive » ouvre le bal, suivie de Village People, Abba, Lena Horne... C'est le must du disco !
Le bêtisier : Avec un sérieux imperturbable, les acteurs se prennent les pieds dans leurs robes extravagantes. En prime, dans la caravane, des techniciens déguisés en portemanteau.