Nietzsche par Max Jurth
Ce bref essai ne peut, de toute évidence, constituer qu'une mise au point très provisoire. D'une part, les déformations malveillantes qui circulent sur le compte de Nietzsche (1), et l'intérêt tout particulier que son œuvre présente pour nous, nous font un devoir d'en parler ; mais, d'autre part, cette tâche dépasse de loin mes forces, et je me limiterai donc à donner ci-dessous quelques hypothèses et commentaires, fruit de mes lectures, en souhaitant que d'autres collaborateurs d'Arcadie donnent, quelque jour, des études plus complètes et plus profondes.
Il faut d'abord faire justice de ces calomnies qui ont fait de Nietzsche le responsable spirituel d'un crime crapuleux aux Etats-Unis (2), de l'hitlérisme et même des guerres mondiales du XXe siècle.
Autant vaut rendre le Christ responsable des Guerres de Religion et des crimes de l'Inquisition. Dans l'un et l'autre cas, il s'agit d'impulsions d'un tout autre ordre auxquelles les prétextes idéologiques ne servent que de masque assez transparent, à moins qu'on ne soit délibérément aveugle. A ce titre, je pourrais évoquer l'entretien que j'ai eu avec un ex-nazi important, qui n'avait jamais lu Nietzsche, et qui m'expliqua ainsi son glorieux passé : e Nous ne l'avons fait ni pour nous, ni pour le Führer, mais seulement pour procurer plus d'aisance à nos familles et pour garantir un meilleur avenir à nos fils. »
Pourquoi, dans ces conditions, n'a-t-on généralement retenu, de tout l'enseignement de Nietzsche, que la glorification de la violence? Parce que c'était la seule chose que les foules, et en particulier ses adversaires, pussent assimiler, de même que, de tout le message de Jésus, l'humanité n'a su retenir que l'héritage des tabous juifs, plus un optimisme moral, dont précisément Nietzsche dénonce l'échec en le faisant remonter à Socrate. Nietzsche démontre l'incohérence de la position des chrétiens, en leur demandant pourquoi ils ne renoncent pas à la protection des lois et de la police ? Cette critique, qui dut être bien incommode pour des gens dont la tranquillité devrait dépendre davantage de la paix de leur conscience que de la protection de l'Etat, explique la violence de leurs attaques contre Nietzsche, dont ils exagérèrent et faussèrent à dessein la doctrine.
Les critiques qui se sont penchés sur le cas de Nietzsche ont été frappés de constater que la cruauté, l'arrogance, la violence étaient entièrement absentes de sa propre personnalité. Ce sont donc des caractères qu'il a dû admirer dans son entourage, s'il est vrai qu'il les a exaltés dans son œuvre. Or, de son temps plus encore qu'aujourd'hui, c'était à l'homme qu'on les attribuait, la femme étant réputée, soumise, douce, bonne, toutes qualités dont Nietzsche met en doute la valeur positive. On pourrait voir là une preuve d'homophilie latente, avec tendance au masochisme, et ce soupçon a été déjà formulé. Ce n'est certes point mon dessein d' « annexer » le génie de Nietzsche à notre « patrie » ; ce que nous lui devons n'a rien à gagner (ni rien à perdre) aux lumières indiscrètes que la psychanalyse pourrait éventuellement jeter sur sa vie intime ou sur son subconscient. Mais cette hypothèse pourrait expliquer, désarmer et en quelque mesure excuser les postulats les plus contestables. Dans notre cas, le masochisme est un phénomène secondaire, fruit de l'insatisfaction et du refoulement. Si l'on n'arrive pas, pour une raison ou une autre, à jouir d'un être aimé, on finit par le considérer comme méchant. Ce mécanisme est particulièrement fréquent dans la vie homophile, et j'ajouterai : pas seulement pour des causes externes. Seul l'amour de l'homme pour l'homme va jusqu'à glorifier les défauts et les faiblesses de l'être aimé. Hans Blüher, dans son œuvre fondamentale Le rôle d'Eros dans la société masculine, constate que l'adoration de l'homosexuel pour un ami (ou même pour le psychiatre qui le soigne !) suffit souvent pour lui faire admirer jusqu'à son hétérosexualité et pour le pousser à l'imiter – avec plus ou moins de succès !
Dans le cas de Nietzsche, il faudrait probablement chercher les « mauvaises influences » dans ses mystérieuses escapades en Italie. Dans son livre Le Gai Savoir, nous trouvons ce remarquable texte :
« J'appelle sage le fait de penser solitairement
Mais stupide celui de chanter dans la solitude.
Écoutez donc en votre gloire
Et restez tranquilles, assis en cercle autour de moi,
Vilains oiselets !
Si jeunes, si dépourvus de contraintes,
Vous me semblez si parfaitement faits pour l'amour
Et pour toute saine distraction !
Dans le Nord, je l'avoue en hésitant
J'avais aimé une femelle, vieille à faire frémir...
Cette vieille femme s'appelait la Vérité. »
L'amitié semble avoir joué de tout temps un rôle capital dans la vie de Nietzsche, bien que – ne nous y trompons pas – sa vie affective n'ait nullement été exubérante. Son austérité, sinon les préjugés conventionnels, lui imposèrent trop de réserve, et on a tout lieu de croire que ses prouesses sexuelles n'ont été ni nombreuses ni brillantes, quelle qu'en fût la nature. On a assez justement comparé sa vie, en général si chaste, et sa mort tragique due à une maladie vénérienne, à l'histoire du Dr Faust telle que l'a dépeinte Thomas Mann. La remarque de Nietzsche que « la volupté est le seul domaine où la femme égale l'homme » ne témoigne pas d'une puissance sexuelle excessive, et de toute façon il était, sur ce plan, assez peu émancipé des préjugés de son temps, comme le prouve sa conviction que l'hypersensibilité érotique est signe de faiblesse et que la précocité sexuelle est signe de décadence.
Les amitiés « platoniques » de Nietzsche n'en étaient pas moins exigeantes et passionnées. L'exemple le plus fameux, Richard Wagner, est particulièrement significatif. Les affinités entre eux étaient nombreuses : Nietzsche adorait la musique, et Wagner, qui s'adonnait volontiers à la philosophie, exerça une influence ineffaçable sur son jeune admirateur. Or Wagner, tout autant que Nietzsche — et malgré ses nombreux mariages et aventures — cultivait des amitiés exaltées et passionnées, ce qui n'était pas, en lui, l'aspect le moins fascinant pour Nietzsche, lequel, dans son livre Origine de la Tragédie, consacrera au « Maître » un hommage grandiloquent en le comparant à Eschyle. Cette admiration aveugle fera brusquement place, six ans plus tard, à une polémique passionnée, lorsque Wagner se permettra, dans les Bayreuther Blätter, quelques plaisanteries indirectes sur le compte du philosophe. Nietzsche découvre que chez Wagner tout n'était qu'attitude, et que son amitié était fausse, artificielle et intéressée. Cependant, même cette désillusion ne put tout à fait déraciner son admiration pour le musicien, et, dans Le Gai Savoir il écrira encore : « Amitié d'étoiles... Nous voulons croire à notre amitié d'étoiles, même si nous devons être ennemis sur la terre. » Cette haute conception de l'amitié est un lien tout à fait conscient qui rattache Nietzsche à l'Antiquité grecque : toujours dans Le Gai Savoir, il commente l'anecdote de Diogène le Cynique et du roi Alexandre, opposant la courtoisie de ce dernier à l'orgueil stérile du philosophe.
Ces références à l'amitié ont une résonance plus « arcadienne » dans les œuvres de jeunesse de Nietzsche. Origine de la Tragédie fut conçu comme une partie d'un cycle d'études sur la culture grecque (3). Nietzsche, qui reprochait à Jakob Burckardt de n'avoir pas fait mention de l'amour des garçons dans ses études sur la Renaissance, entendait bien, pour sa part, ne pas ménager les conventions morales de son temps. Il cite, par exemple, parmi les « qualités terribles » que les Grecs surent utiliser, « les impulsions contre-nature (dans l'éducation de l'adolescent par l'homme) », et encore « Eros et la formation des amis ». Certes, les termes de « terrible » et « contre-nature » sont une concession aux préjugés courants, mais dans d'autres passages Nietzsche attaque Platon pour avoir, dans le Banquet, proclamé la quasi-égalité des droits entre les deux sexes.
Ce qui, à la base, oppose Nietzsche à Socrate et à Platon, c'est qu'ils dédaignent le corps pour une exaltation vague de l' « âme ». La phrase où se manifeste de façon éclatante le génie de Nietzsche et le renversement titanesque de la mentalité occidentale qu'il opère est celle-ci : « Toutes les inclinations, amitié, amour, ont quelque chose de physique. Nous ignorons tous à quelle profondeur et à quelle hauteur atteint la physis. »
La question dès lors se pose de savoir pour quelle raison cette œuvre de jeunesse est restée à l'état d'ébauche. La peur se serait-elle emparée de l'auteur ? Je pense plutôt qu'il faut voir là une preuve que les meilleures initiatives ne réussissent pas à se manifester quand l'ambiance n'est pas disposée à les recevoir. Blüher a exprimé cela à propos du drame de Schiller Les Maltais : « Les meilleures œuvres (et ne sont-ce pas celles qui s'élèvent au-dessus de la mentalité courante?) sont condamnées d'avance à rester inachevées. »
Reste à savoir dans quelle mesure Nietzsche est, personnellement, l'auteur de la doctrine qui lui est si communément reprochée. Pour ma part, je n'ai nulle part pu trouver rien qui justifie les accusations qu'on ne se lasse pas de porter contre lui.
En ce qui concerne le nazisme, il est probable qu'il l'aurait vivement combattu s'il avait été vivant au temps de Hitler. Tout d'abord, il n'avait rien de nationaliste, ses sympathies allaient plutôt à la France et à l'Angleterre. Il condamne nettement le sadisme (au début de Origine de la Tragédie) et l'antisémitisme.
Quant aux deux assassins américains, ils n'avaient sûrement pas médité cet aphorisme de la Volonté de puissance : « Il y a des natures aux prédispositions tendres, dites idéalistes, qui ne peuvent atteindre qu'à un crime "cru", "vert". C'est la justification de leur existence mesquine et pâlotte, une compensation pour leur longue et couarde hypocrisie – un instant, un seul, de force, dont aussitôt ils périssent. »
Dans le même ouvrage, les juges auraient pu trouver cet aphorisme sur l'origine de cette couarde hypocrisie : « Effet de la prohibition : tout pouvoir qui interdit, qui sait provoquer la crainte chez celui auquel quelque chose est défendu, engendre la « mauvaise conscience » (c'est-à-dire le désir de cette chose, augmenté de la notion du danger de sa satisfaction, le besoin de sa clandestinité, du subterfuge, de la prudence). Chaque interdiction aggrave ce caractère chez ceux qui se soumettent par force, contre leur gré. » Hérodote avait déjà, en son temps, constaté les effets néfastes de la relativité des codes moraux, et Nietzsche remarque, dans le Gai Savoir (aphorisme 43) : « Ce dont les lois témoignent, ce n'est pas de ce qu'est un peuple, mais de ce qui lui paraît étrange, bizarre, monstrueux et spécialement abominable. » Malheureusement Nietzsche ne va pas jusqu'à citer, comme exemple, la condamnation de l'homosexualité par les Juifs, il se contente de citer l'interdiction de boire du vin faite aux femmes romaines, et la prohibition du tabac chez les Wahhabites.
Un autre point de la doctrine de Nietzsche qui nous touche au plus haut degré est son opinion sur la « décadence ». Pour lui, la « décadence » ou « dégénérescence » de certains individus est une condition inhérente à toute évolution : elle est, en quelque sorte, le déchet du perfectionnement. C'est un argument qu'on pourrait appliquer à notre cas, en ce sens que l'existence d'homophiles dégénérés, criminels, débiles, idiots, ne peut en aucun cas être invoquée contre l'homophilie, car celle-ci est aussi l'apanage de représentants parfaits de l'espèce humaine.
Les conditions, biologiques et sociologiques, qui permettraient ou favoriseraient l'avènement d'êtres exceptionnels et supérieurs à l'humanité courante, les « génies » ou « surhommes », constituèrent pour Nietzsche une préoccupation constante, une véritable obsession. Cependant, sa thèse de l'évolution de l'humanité vers un « dépassement » d'elle-même prête à beaucoup de critiques, car la formation de Nietzsche dans les domaines de la biologie et de la sociologie était fort insuffisante : n'en prenons pour preuve que sa conviction que la précocité sexuelle est à ranger parmi les symptômes de décadence, « caractère acquis non hérité » : une telle opinion, si elle correspond à la croyance commune du XIXe siècle en Europe, n'en est pas moins en contradiction absolue avec l'Antiquité grecque.
Cette même insuffisance évidente caractérise l'attitude de Nietzsche face aux problèmes de l'homophilie, dans la mesure où il osa les aborder franchement : à propos de Parsifal, le héros de Wagner qui abandonne sa voluptueuse maîtresse pour entrer dans un couvent où il contemplera les accolades rituelles des moines, le philosophe écrit, dans une véritable frénésie anti-chrétienne : « Je méprise tous ceux qui ne s'indignent pas en écoutant Parsifal ». Il invoque le même argument contre Socrate, à qui il reproche d'avoir trop apprécié, dans les palestres, le contact des jeunes hommes. Mais il ne pousse pas la logique jusqu'à laisser troubler, pour autant, la vénération que lui inspirent Eschyle, Pindare et les génies de la Renaissance. Cela rappelle la phrase de Hitler : « C'est moi qui décide qui est Juif et qui ne l'est pas. » Les arguments moralisateurs, comme les arguments racistes, sont toujours – Nietzsche lui-même l'a démontré – les véhicules de haines inavouables.
Son aphorisme concernant la précocité sexuelle est, il faut l'avouer, particulièrement indéfendable. La science moderne laisse penser que la précocité sexuelle, loin d'être une preuve de dégénérescence, joue un rôle décisif dans l'évolution de l'espèce humaine vers une « surhumanité », la reproduction précoce favorisant les mutations brusques dans les espèces humaines : c'est au stade embryonnaire et enfantin que le singe ressemble le plus à l'homme. L'opinion de Nietzsche sur ce point n'a pas plus de fondement scientifique et ne fait pas preuve de plus de largeur de vues que la théorie célèbre du Dr Tissot qui ramenait la cause de toutes les maladies, syphilis comprise, à l'onanisme enfantin !
Sur le problème des rapports du célibat et du génie, Nietzsche se montre plus clairvoyant : « Luther rendit aux prêtres les rapports sexuels avec les femmes, mais la vénération dont est capable le peuple repose aux trois quarts sur la croyance qu'un homme qui est exceptionnel sur ce point sera aussi une exception sur d'autres points : c'est justement là que la croyance populaire en quelque chose de surhumain dans l'homme a son avocat le plus subtil et le plus insidieux » (Le Gai Savoir, aphorisme 358). Combien la sagesse du catholicisme (que Nietzsche n'hésite jamais à opposer aux raisonnements simplistes des protestants) se rapproche, ici, du chamanisme! On s'étonne un peu, il est vrai, de voir Nietzsche proclamer ici cette admiration, car le chamanisme, avec toutes ses manifestations, telles que les cultes de la Grande Déesse de Phrygie et de Cybèle dans l'Antiquité, est en liaison indéniable avec l'inversion sexuelle. Un peu plus loin (aphorisme 363), le philosophe revient à son erreur habituelle en écrivant que l'amour viril est supérieur à l'amour de la femme, synonyme d' « abandon » (Hingabe) : « En supposant qu'il y ait des hommes auxquels le besoin d'un abandon complet ne soit pas étranger, eh bien ces hommes ne seraient pas des hommes. Un homme qui aime comme une femme devient esclave ; au contraire une femme qui aime comme une femme devient une femme complète » (Le Gai Savoir, aphorisme 363). Il ne faut pas voir ici tant une attaque contre l'inversion sexuelle qu'une diatribe contre les tendances égalisatrices du socialisme et ses effets dévirilisants, « esclavisants », civilisants. Néanmoins, ces sortes d'arguments sont équivoques, et peuvent être interprétés de bien des façons.
Nous pourrions donc être tentés, après cette enquête, de conclure que Nietzsche a bien peu d'importance du point de vue de l'homophilie. Ce serait, à mon sens, une erreur, car son importance, précisément, n'est pas restreinte à ses rares allusions à un sujet qui n'intéressait pas le public cultivé de son époque, la science commençant tout juste alors à s'en occuper. Mais si, aujourd'hui, nous y voyons plus clair et pouvons parler avec plus de franchise, c'est en grande partie à la révolution spirituelle dont Nietzsche est l'initiateur que nous le devons. Ce « renversement des valeurs » qui caractérise son œuvre, c'est surtout dans La Volonté de puissance qu'il faut le voir. Son œuvre précédente, plus célèbre cependant, Ainsi parla Zarathoustra, me paraît personnellement moins intéressante. Nietzsche eut l'ambition d'en faire une sorte de « contre-Evangile », et y a volontairement introduit quelque chose de mystérieux et de confus, qui n'a eu que trop de succès, en semant la confusion, et pas seulement dans le grand public.
Dans la plupart de ses œuvres, Nietzsche s'est refusé à suivre un plan strict, et mêle de façon assez déconcertante les aphorismes, les souvenirs d'Italie, les appréciations littéraires et artistiques, les critiques et les jugements. C'est un « touche à tout » qui traite de philologie, écrit des vers, s'épanche lyriquement. Peut-être est-il, avant tout, un poète qui aurait manqué sa vocation, comme Wagner était un philosophe manqué? Lui-même comparait sa doctrine philosophique à l'art de la danse. On conçoit, dans ces conditions, que les hésitations, les inconséquences et même les contradictions ne soient pas rares dans son œuvre.
Mais le côté positif de ce foisonnement intellectuel réside dans sa pénétration prodigieuse, son don de vie, son charme éclatant, son style ivre de force et de joie de vivre. Après avoir beaucoup détruit, son message apporte à l'humanité la respiration, la liberté – et une conception supérieure de la culture, liée à la notion du « surhomme » débarrassé des liens d'une morale atavique, absurde et paralysante. C'est l'artiste, ici, qui parle plus que le philosophe : pour Nietzsche, la culture, c'est l'art ; la morale, c'est la beauté, opposée à la surestimation de la Bonté léguée par le christianisme. Aimer tout cela, c'est aimer l'humanité – et c'est aimer Nietzsche.
(1) Friedrich Nietzsche, philosophe allemand, 1844-1900.
(2) Il s'agit de l'assassinat d'un jeune garçon commis par deux étudiants en 1924 à Chicago et pour lequel les deux assassins invoquèrent l'autorité de Nietzsche. Ce crime a fait l'objet d'un livre de Meyer Levin, Crime (compte rendu par Jacques Remo dans le n°58 d'Arcadie, octobre 1958), et d'un film de R. Zanuck, Le génie du mal, compte rendu par André du Dognon, Arcadie, n°67/68, juillet-août 1959. C'était également le sujet du célèbre film d'Hitchcock, La Corde (1948).
(3) J'ai constaté avec surprise que Gide, dans son Journal, semble avoir connu un autre texte de Nietzsche sur les philosophes présocratiques. Ses jugements sur Nietzsche sont du reste très exacts.
Arcadie n°98, Max Jurth, février 1962