Les sentiments à l'adolescence par Fred Uhlman
« Je me rendis compte, à ma joie, à mon soulagement et à ma stupéfaction, qu'il était aussi timide que moi et, autant que moi, avait besoin d'un ami. […] Quand je le quittai, je courus sur tout le chemin du retour. Je riais, je parlais tout seul, j'avais envie de crier, de chanter, et je trouvais très difficile de ne pas dire combien j'étais heureux, que toute ma vie avait changé et que je n'étais plus un mendiant mais riche comme Crésus. »
Fred Uhlman
in « L'Ami retrouvé », traduit par Léo Lack, Éditions Gallimard, 1971