Amour, Marcel Jouhandeau
« Parfois, on croit ne plus aimer et c'est quand on aime le plus. Il n'est pas toujours facile de reconnaître nos sentiments pour ce qu'ils sont. L'avare est seul à ne pas savoir qu'il l'est. Les plus grandes passions confinent à une sorte d'inconscience. Le geste qui tue dans le désespoir ne représente souvent qu'une suite de caresses refoulées ou refusées. »
Marcel Jouhandeau
■ in « Du pur amour » (5ème partie : Robert marié), Editions Gallimard, 1969, ISBN : 2070234401, page 451