Art africain en avant garde
Le mythe de l’artiste africain un peu rustre, spécialiste des masques rituels et de la statuaire sacrée, a vécu.
Défiant tous les fantasmes néocolonialistes et les clichés misérabilistes, la création africaine déploie des trésors d’originalité.
À l’image de l’œuvre de Yinka Shonibare, exposée au Centre Georges Pompidou en 2005 (Exposition Africa Remix), qui confronte avec humour le monde occidental et son pendant du Sud dans Victorian Philanthropist's Parlour (Le salon du philanthrope victorien), un salon retapissé d’un tissu africain à motif de footballeurs.
Son travail oscille entre ironie mordante, revendication politique et questions identitaires.
Jubilatoire !