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Oscar Wilde ou la vérité des masques, Jacques de Langlade

Publié le par Jean-Yves Alt

Avec cette biographie, le lecteur découvre un autre Oscar Wilde... Si Jacques de Langlade décrit un grand écrivain – ce que nul ne peut contredire – il parle aussi d'un homme courageux, profond, fasciné par le danger quand il chassait les « panthères » de la maison Taylor. Rien à voir avec l'image habituelle du dandy superficiel.

Même si dans le Londres luxueux des suites du Savoy ou dans la prison de Reading, Oscar Wilde reste un poète avant tout.

La mère d'Oscar Wilde, Speranza, était une héroïne de la résistance irlandaise. Même si elle s'est un peu reconvertie par la suite en devenant Lady Wilde. C'était une femme, avec une très forte personnalité. Le père d'Oscar, Sir William Wilde, un oculiste extrêmement célèbre, était aussi le chirurgien de la reine Victoria. Très intelligent, presque nain. Seulement voilà, il avait endormi et violé l'une de ses jeunes patientes. Une mère très possessive, un père donnant un exemple plutôt dramatique du rapport avec les femmes...

Après ses études à Dublin, Oscar Wilde a obtenu une bourse pour Oxford. Il était très rare qu'un roturier y soit admis. C'était réservé aux membres de l'aristocratie, de la naissance ou de l'argent. Wilde n'appartenait ni à l'une ni à l'autre. Il y fait des études très brillantes : il parlait couramment le grec et lisait Homère à livre ouvert. Il traduisait et lisait très bien le latin, parlait parfaitement le français et évidemment l'anglais. À vingt-trois ans, il obtient même le Newdigate Prize (l'équivalent du Prix de poésie de l'Académie française), en 1877. Et surtout, il a rencontré à Oxford, John Ruskin et Walter Pater, ses professeurs d'esthétique qui lui ont apporté une culture qui n'a rien à voir avec l'image du jeune homme frivole qu'on se fait couramment de lui.

L'atmosphère d'Oxford était alors très homosexuelle. Jacques de Langlade pense pourtant que ça n'aurait pas compté pour Wilde. La preuve ? Il est parti en voyage en Grèce avec le révérend Mahaffy, qui était le recteur du Trinity Collège de Dublin, où il avait fait ses études primaires et secondaires. Curieusement, Wilde n'a pratiquement pas parlé dans ses écrits de ce voyage en Grèce. Mahaffy, qui était un homosexuel « agressif » et qui lui avait fait traduire un livre sur les mœurs grecques, lui a probablement fait des avances. Et probablement il y a eu un retrait de Wilde, qui n'était pas préparé, alors, à une véritable expérience homosexuelle. En tout cas, il a été choqué par la conduite de Mahaffy et au retour de Grèce, il a pratiquement coupé les ponts avec lui.

Oscar Wilde avait une stature imposante et un très grand courage physique. Quand un jour, un costaud de la classe a ricané à la lecture d'un de ses poèmes, Wilde a traversé toute la salle et lui a administré une paire de baffes à lui faire tourner la tête. Une autre fois, son ami Frank Miles, chez lequel il habitait, a été menacé de chantage pour homosexualité. Wilde a reçu le maître chanteur et a déchiré devant lui la lettre compromettante. Et il n'a jamais reculé devant le marquis de Queensberry, le père de Lord Alfred Douglas, qui était toujours accompagné de trois ou quatre boxeurs professionnels… Des comportements qui ne collent pas avec l'image d'un évaporé.

Vers 1879, la mère de Wilde vient s'installer à Londres. Elle y ouvre un salon. On l'avait surnommée la madame Récamier de Chelsea, le quartier artiste. Là, trois événements marquants pour Wilde : sa rencontre avec les actrices Lillie Langtry et Sarah Bernhardt, et la fameuse querelle avec le peintre Whistler qui les a mis tous les deux en vedette ; toutes les lettres qu'ils échangeaient étaient publiées dans les journaux. Whistler faisait une conférence ? Wilde lui apportait la contradiction... À ce moment-là, Wilde voulait secouer la société victorienne, particulièrement ennuyeuse et grise. Il choquait par des tenues excentriques, en se promenant avec un tournesol, en s'installant à la terrasse d'un café de Picadilly pour demander un verre d'eau pour son tournesol... C'était un système. C'était tellement un système qu'il a été caricaturé dans les journaux. Oscar Wilde en a été enchanté, parce qu'il avait un sens très aigu de la publicité. Tout cela n'a pas duré très longtemps. Un an ou deux. Puis Wilde est parti pour une longue tournée de conférences aux États-Unis : sa théorie de l'esthétique avait mûri. Il avait toujours été en réaction contre la laideur en général. Il considérait maintenant que la seule chose qui comptait, c'était la beauté et il faisait table rase des questions de morale. Pour lui, une œuvre d'art était belle ou non, un poème bien ou mal écrit. Ça n'avait rien à voir avec son contenu. Il mettait en avant uniquement l'harmonie des couleurs, la décoration intérieure des maisons, les fleurs, le théâtre, le costume masculin ou féminin. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il avait été aussi journaliste de mode.

Oscar Wilde a épousé Constance Mary Lloyd, une femme un peu bas-bleu. Avec elle, il a eu deux garçons, Cyril et Vyvyan, qu'il adorait. Mais après la deuxième grossesse de sa femme, c'est la catastrophe. Il s'aperçoit que cette femme qui était un idéal androgyne parce qu'elle avait un côté masculin, tout d'un coup devient femme et s'abîme physiquement. C'est à ce moment-là qu'il rencontre Robert Ross et qu'il a sa première vraie expérience homosexuelle, il a alors trente-deux ans.

Avec Alfred Douglas, dit Bosie, le biographe bouscule tout ce que chacun sait de Wilde, en disant que c'était un amour plutôt platonique, leur sexualité passait par les jeunes « panthères ».

Pour Jacques de Langlade, Oscar Wilde n'a pas rencontré Alfred Douglas, mais Dorian Gray, le personnage du roman qu'il avait écrit trois ans avant. Quand on lui amène Lord Alfred Douglas, un aristocrate dont la famille remonte aux rois d'Écosse, exceptionnellement beau, très jeune, dix-huit ans, en extase devant Wilde, c'est la fascination réciproque : Douglas à cette époque était déjà un homosexuel notoire. Ensemble, ils ont peut-être eu, durant une période qui n'a pas dû excéder un an, des rapports furtifs. Mais leur relation est devenue ensuite un amour-passion pour Wilde et pour Douglas une façon commode d'être entretenu. >Wilde était surtout excité par le danger qu'il y avait à fréquenter Douglas, à se promener avec lui alors qu'ils étaient pourchassés par le père de Douglas. On voit naître le côté provocation de Wilde, le côté autopunition aussi, dont parle Robert Merle dans la préface. Ils fréquentaient la maison Taylor, où ils rencontraient des personnages « bariolés et pittoresques » qui évoquaient pour Wilde « des panthères dans la jungle ».

La catastrophe, c'est Wilde qui l'a voulue. Il a dit à Gide qui lui conseillait la prudence : « J'ai été suffisamment loin dans la direction de l'esthétique sans la morale, je suis arrivé au bout, je n'ai plus rien à dire, à écrire, il faut que j'aille de l'autre côté. » L'autre côté, c'est l'autopunition, c'est le masochisme, qui le conduiront au procès et à la prison.

En prison, dans des conditions épouvantables, moralement et physiquement, Wilde continue à prouver son courage : l'isolement total, la saleté, la nourriture abjecte, l'humiliation, la ruine... pour cet homme qui avait connu la gloire et le luxe des suites du Savoy. Wilde en tire une nouvelle morale. Son De Profundis, qui est une longue lettre à Bosie, il le termine comme ça : « Je suis peut-être venu au monde pour vous apprendre autre chose que la joie et le plaisir, mais la valeur de la douleur. »

■ Oscar Wilde ou la vérité des masques, Jacques de Langlade, Préface de Robert Merle. Éditions Mazarine, 1987, ISBN : 2863742604


Lire aussi : Oscar Wilde ou le procès de l’homosexualité par Odon Vallet - Oscar Wilde de Robert Merle

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Oscar Wilde, de Robert Merle

Publié le par Jean-Yves Alt

Cet ouvrage est le fruit d'un travail universitaire très fouillé, commencé en 1934 et paru en 1948. Le sujet lui en fut imposé comme thèse de doctorat ès lettres et il est frappant de constater à quel point le résultat est loin des pensums habituels. Rien n'est ennuyeux dans son analyse de celui qu'il nomme « le martyr de l'homosexualité à l'aube des temps modernes ».

Il a su révéler l'immense richesse d'un personnage que l'on croyait bien connaître, tant Oscar Wilde avait eu à cœur, sa vie durant, de se façonner une image pour l'éternité.

Robert Merle démontre qu'Oscar Wilde n'était pas qu'un « cynique et superficiel dandy » et que le scepticisme du poète tenait lieu de « cuirasse d'une sensibilité terriblement vulnérable ».

Son approche psychanalytique de l'homosexualité de Wilde fit scandale à l'époque dans les milieux universitaires. Si celle-ci n'échappe pas toujours à quelques lieux communs, elle met pourtant bien en évidence une « double et contradictoire exigence » chez Wilde : « la volonté de secret et la tendance à l'aveu ». À cet égard, la symbolique du Portrait de Dorian Gray est révélatrice de l'ambiguïté profonde de son auteur. « Ni tout à fait hors-la-loi, ni tout à fait homme du monde, Wilde vécut à la limite de deux univers hostiles, auxquels, tour à tour, il appartenait. »

Sur le procès d'Oscar Wilde et sur l'attitude du pouvoir anglais, Robert Merle apporte des précisions surprenantes. Il révèle ainsi que la haine contre Wilde était dictée par des motifs politiques, le premier ministre de l'époque étant homosexuel et ayant, de surcroît, pour boy friend le propre frère de Lord Alfred Douglas, celui par lequel le scandale était arrivé. Rien de moins.

Mais ce qui fait la valeur de cet essai est la lucidité critique, en même temps que la sympathie presque complice, dont fait preuve Robert Merle à l'égard d'Oscar Wilde. Il a réussi la gageure de faire découvrir le plus complètement possible un homme dont il dit lui-même qu'il « défie les classifications […] échappe à l'analyse par la complexité de sa personnalité comme par les contradictions de son œuvre ».

■ Oscar Wilde de Robert Merle, Éditions de Fallois, 1995, ISBN : 2877062589


Lire aussi la chronique de Lionel Labosse sur son site altersexualite.com


■ Lire aussi : Oscar Wilde ou la vérité des masques de Jacques de Langlade

■ Lire encore : Oscar Wilde ou le procès de l’homosexualité par Odon Vallet

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De profundis de Oscar Wilde [1897]

Publié le par Jean-Yves Alt

La fatalité voulut que le piédestal sur lequel se tenait Wilde s'écroulât, l'entraînant dans sa chute jusqu 'au fond d'une geôle de Readins. Elle avait pris un autre nom : l'Amour.

Lord Alfred Douglas/Bosie était un enfant gâté et capricieux (1) de l'aristocratie anglaise dont s'enticha, pour sa perte, Oscar Wilde qui, alors, occupait une place symbolique dans l'art et la culture de son époque.

Le "De Profundis" révèle la réalité de l'amour quand l'irrémédiable est consommé et que, malgré tout, l'être se surprend à se révulser, sporadiquement, contre la sentence qu'il a prononcée.

Le premier mouvement de la lettre prend la forme d'un violent réquisitoire, écrit du fond de la prison et du désarroi, à l'encontre du « Prince Fleur de Lys », gigolo écervelé, mais adoré, à qui s'applique en premier l'affirmation maintes fois renouvelée :

« Le vice suprême est d'être superficiel. »

Violent et sordide, comme l'amour défait.

Des chiffres, des comptes d'apothicaire : l'amour est mesquin, même celui de Wilde. Des reproches accumulés, des récapitulatifs de griefs, menus ou conséquents, le linge sale déballé : l'amour est rancunier. L'amour tente de panser sa mortelle blessure en se détournant de l'essentiel pour se reporter sur ce qui paraissait l'accessoire. L'amour délaisse l'idéalisation pour découvrir le quotidien.

Et l'étrange rédemption qu'apporte la souffrance : « seule preuve de notre existence », et « témoignage de la permanence de notre identité », elle désarme l'arrogance et accorde l'apprentissage de l'humilité.

La leçon de Wilde ? Seul a de la valeur, seul est parfait ce qu'on obtient de soi, ce qu'on accomplit. La souffrance se fait révélation, « un lieu où règne la douleur est terre sainte. »

Ce n'est pas que Wilde perde conscience de sa grandeur et de son génie ni ne se départisse de son horreur et de son refus du puritanisme hypocrite régnant dans l'Angleterre victorienne, bien au contraire.

Wilde précise dans le "De Profundis" ce qu'il avait très vite pressenti et que la prison lui donne d'appréhender clairement. S'il s'attarde sur le Christ, dans le second mouvement du livre, ce n'est pas pour son altruisme ni pour la philanthropie dont l'a affublé le XIXe siècle, mais parce qu'il incarne à ses yeux la figure romantique par excellence, parce qu'il représente non seulement l'individualiste suprême mais le premier individualiste de l'histoire.

Et de l'amour, face à la haine :

« Tout ce que nous dit le Christ sous forme de discrets avertissements est que chaque moment de la vie devrait être beau, que l'âme devrait toujours être prête pour la venue de l'époux, toujours attentive à la voix de l'amant, le philistinisme étant simplement ce côté de la nature de l'homme qui n'est pas illuminé par l'imagination. »

L'ambition tacite du "De Profundis" est d'abord de donner à entrevoir ce qu'est l'amour et ce qu'est la nature de l'amour.

De profundis de Oscar Wilde [1897], Editions Stock, Collection La Cosmopolite, octobre 2005, ISBN : 2234058260


Du même auteur : Teleny


Lire aussi la biographie d'Oscar Wilde par Jacques de Langlade : Oscar Wilde ou la vérité des masques


(1) Le livre d'Isaure de Saint-Pierre, Bosie and Wilde : La vie après la mort d'Oscar Wilde qui vient de paraître [Editions Le Rocher, 9 novembre 2005, ISBN : 2268056341], cherche à casser cette image d'enfant capricieux .

A lire encore : Le Procès d'Oscar Wilde de Merlin Holland, Editions Stock, Collection La Cosmopolite, octobre 2005, ISBN : 2234058228

Les minutes du procès Wilde-Queensberry restituent à merveille l'esprit de l'écrivain, l'un des plus vifs et impertinents de l'époque. Ainsi cette réponse à la défense, qui lui demande s'il a embrassé un certain Walter domestique : « Oh non, c'était un garçon singulièrement quelconque. » Suicidaire ? Sans doute, mais quel panache dans la débâcle !

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Littérature et Homosexualité : répertoire des articles (2. biographies, essais, témoignages)

Publié le par Jean-Yves Alt

Pour retrouver rapidement un article de la rubrique Livres, le lecteur trouvera ci-dessous, un index par ordre alphabétique des auteurs, avec lien direct en cliquant sur le titre. Pour les romans, la poésie, le théâtre, c'est ici ; pour les livres « jeunesse », c'est .

 

BIOGRAPHIES - ESSAIS - TEMOIGNAGES

■ Adelswärd Viveka et Perot Jacques, Jacques d'Adelswärd-Fersen : l'insoumis de Capri

■ Almodovar Pedro, Patty Diphusa, la Vénus des lavabos

■ Anthonay (d') Thibaut, Jean Lorrain, barbare et esthète

■ Ançant Catherine et Desmons Patrice, Scripts, récits et vérité de la sexualité : de la théorie à la pratique – et retour

■ Aron Jean-Paul et Kempf Roger, Le pénis et la démoralisation de l'Occident

■ Badinter Elisabeth, Emilie, Emilie, l'ambition féminine au XVIIIe siècle

■ Bannour Wanda, L'étrange Baronne Von Mekk – La Dame de Pique de Tchaïkovsky

■ Barbey d'Aurevilly Jules, Du dandysme et de George Brummell

■ Barthes Roland, Incidents

■ Barilier Etienne, Le Dixième Ciel

■ Bechtel Guy & Carrière Jean-Claude, Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugement

■ Bernheim Cathy, L'amour presque parfait

■ Bianciotti Hector, Le pas si lent de l'amour

■ Blanch Lesley, Pierre Loti

■ Blottière Alain, L'oasis

■ Bory Jean-Louis, Un prix d'excellence

■ Bramly Serge, Léonard de Vinci

■ Brenner Jacques, Les amis de jeunesse

■ Breton Stéphane, La mascarade des sexes : fétichisme, inversion, et travestissement rituels

■ Buisson-Fenet Hélène, Un sexe problématique, l'homosexualité masculine et l'Église catholique française (1971-2003)

■ Butler Judith, Le pouvoir des mots : Politique du performatif

■ Capote Truman, Entretiens

■ Carassou Michel, René Crevel

■ Castillo (del) Michel, Dictionnaire amoureux de l’Espagne

■ Castillo (del) Michel, Le faiseur de rêves (Tome 1 des Aveux interdits)

■ Causse Michèle, Lettres à Omphale

■ Ceccatty (de) René, Violette Leduc, éloge de la bâtarde

■ Cellini Benvenuto, La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même (1500-1571)

■ Ceronetti Guido, Le silence du corps

■ Chebel Malek, L'esprit de sérail - Mythes et pratiques sexuels au Maghreb

■ Chéreau Patrice et Guibert Hervé, L'homme blessé (scénario et notes)

■ Clarke Gerald, Truman Capote (3 articles)

■ Cluny Claude-Michel, Disparition d'Orphée de Girodet d'après Arman

■ Cocteau Jean, Journal (1942-1945)

■ Courouve Claude, Vocabulaire de l'homosexualité masculine

■ Cressole Michel, Une folle à sa fenêtre (chroniques)

■ Dali Salvador – Lorca Federico Garcia, Correspondance 1925-1936

■ Daniel Marc (Duchein Michel), Le non-conformisme à la Belle-Époque (Revue Arcadie)

■ Daniélou Alain, Yoga, Kâma : Le corps est un temple

■ Deschodt Eric, Gide : le contemporain capital

■ Dullak Sylviane, Je serai elle : mon odyssée transsexuelle

■ Eaubonne (d') Françoise, Une femme nommée Castor

■ Eaubonne (d') Françoise, L'Amazone sombre : vie d'Antoinette Lix

■ Fernandez Dominique, Eisenstein

■ Filaire Marc-Jean, L'ado, la folle et le pervers

■ Fischer Erica, Aimée et Jaguar, une histoire d'amour. Berlin 1943

■ Foucault Michel, La volonté de savoir (Histoire de la sexualité 1)

■ Foucault Michel, L’usage des plaisirs (Histoire de la sexualité 2)

■ Foucault Michel, Le souci de soi (Histoire de la sexualité 3)

■ Foucault Michel (présentation de), Herculine Barbin, dite Alexina B

■ François Jocelyne, Le cahier vert/ Journal 1961-1989

■ Freud Sigmund, Le tennis et la sexualité : Les écrits secrets de Freud (3 articles)

■ Freud Sigmund et Zweig Stefan, Correspondance

■ Garcia Daniel, Jean-Louis Bory

■ Serge Garde et Jean de Maillard, Les beaux jours du crime

■ Gibson Ian, Federico Garcia Lorca

■ Gide André, Amyntas

■ Gombrowicz Witold, Journal, Tome I, 1953-1956

■ Graves Robert, Lawrence et les arabes

■ Green Julien, L’arc-en-ciel (journal : 1981-1984)

■ Green Julien, L'expatrié (journal : 1984-1990)

■ Guérin Daniel, Le feu du sang : autobiographie politique et charnelle

■ Guyotat Pierre, Vivre

■ Hennig Jean-Luc, Obsessions/Enquête sur les délires amoureux

■ Hennig Jean-Luc, Brève histoire des fesses

Hessel Helen, Journal d'Helen suivi de Lettres à Henri-Pierre Roché (1920-1921)

■ Hocquenghem Guy, La dérive homosexuelle

■ Hocquenghem Guy, Le désir homosexuel

■ Hocquenghem Guy & Schérer René, L'âme atomique

■ Iacub Marcela, Qu'avez-vous fait de la libération sexuelle ?

■ Iacub Marcela, Mariage gay = hétéros libérés (article du quotidien Libération)

■ Iacub Marcela & Maniglier Patrice, Antimanuel d'éducation sexuelle, 2e article

■ Isherwood Christopher, Octobre

■ Jamek Václav, Traité des courtes merveilles

■ James Alice, Journal d'Alice James (2 articles)

■ Jouhandeau Marcel, Ecrits secrets (3 articles)

■ Jouhandeau Marcel, Pages égarées

■ Jouhandeau Marcel, Dans l'épouvante le sourire aux lèvres

■ Jouhandeau Marcel, Bréviaire – Portrait de Don Juan – Amours

■ Kempf Roger, Bouvard, Flaubert et Pécuchet

■ Kouznetsov Edouard, Lettres de Mordovie

■ Labosse Lionel, Le Contrat universel : au-delà du « mariage gay »

■ Lacoin Elisabeth, Zaza, correspondance et carnets d'Elisabeth Lacoin, 1914-1929

■ Lamblin Bianca, Mémoires d'une jeune fille dérangée

■ Landry Amélie, Les Chemins égarés. Géographie sociale des lieux de sexualité entre hommes. Photographies.

■ Langlade (de) Jacques, Oscar Wilde ou la vérité des masques

■ Lapouge Benoît, La course au bonheur (histoire d'une vie, gay)

■ Larocque (de) Gonzague, Les homosexuels

■ Le Bitoux Jean, Moi Pierre Seel, déporté homosexuel (avec Pierre Seel)

■ Le Garrec Evelyne, Mosaïque de la douleur

■ Leroy Gilles, Maman est morte

■ Lestrohan Patrice, Le dernier Aragon

■ Lulle Raymond, Le Livre de l'Ami et de l'Aimé

■ Malraux André, Le démon de l'absolu (Lawrence d'Arabie et le sadomasochisme)

■ Malvande Edouard, Déballage

■ Mann Thomas, Journal [1918-1921, 1933-1939]

■ Martin Marc, Les tasses : toilettes publiques - affaires privées

■ Mathews Harry, Plaisirs singuliers

■ Matzneff Gabriel, L'Archange aux pieds fourchus

■ Maugham William Somerset, The Summing Up Mémoires de William Somerset Maugham

■ Mauriac François, Lettres d'une vie

■ Merle Robert, Oscar Wilde

■ Miller Henry, Opus Pistorum

■ Miller Stuart, Les hommes et l'amitié

■ Mitterrand Frédéric, Lettres d'amour en Somalie

■ Mitterrand Frédéric, Tous désirs confondus

■ Montherlant/Peyrefitte, Correspondance 1938-1941

■ Moraly Jean Bernard, Jean Genet : La vie écrite

■ Naldini Nico, Pasolini / Pages retrouvées dans les champs du Frioul

■ Naldini Nico, Pier Paolo Pasolini

■ Obalk Hector, Soral Alain et Pasche Alexandre, Les mouvements de mode expliqués aux parents

■ Pancrazi Jean-Noël, Madame Arnoul

■ Pasolini Pier Paolo, Descriptions de descriptions

■ Pastre Geneviève, L'espace du souffle

■ Perreau Bruno, Homosexualité [Dix clés pour comprendre Vingt textes à découvrir]

■ Perrier Jean-Claude, Le fou de Dieu, Héliogabale

■ Placet Paul, François Augiéras, un barbare en Occident

■ Prokosch Frederic, Voix dans la nuit

■ Proust Marcel, La confession d'une jeune fille

■ Quella-Villéger Alain, Pierre Loti, le pèlerin de la planète

■ Quétel Claude, Le mal de Naples : Histoire de la syphilis

■ Ranke-Heinemann Uta, Des eunuques pour le royaume des cieux, (L'Eglise catholique et la sexualité)

■ Rode Henri, Un mois chez Marcel Jouhandeau

■ Rose Phyllis, Mariages victoriens

■ Saint-Jean (de) Robert, Passé pas mort

■ Savigneau Josyane, Carson McCullers, un cœur de jeune fille

■ Savigneau Josyane, Marguerite Yourcenar : l'invention d'une vie

■ Schérer René, Pari sur l'impossible

■ Schneider Marcel, L'éternité fragile (tome 1)

■ Schneider Marcel, L'éternité fragile : Innocence et vérité (mémoires)

■ Scott-Stokes Henry, Mort et vie de Mishima

■ Seel Pierre, Moi Pierre Seel, déporté homosexuel (avec Jean Le Bitoux)

■ Serres Michel, L'Hermaphrodite (à partir de la nouvelle de Balzac : Sarrasine de Balzac)

■ Simon Njami, James Baldwin ou le devoir de violence

■ Simon Sophie, Un sujet de conversation

■ Simonnot Philippe, Homo Sportivus

■ Sipriot Pierre, Montherlant sans masque

■ Sontag Susan, Le sida et ses métaphores

■ Starkie Enid, Rimbaud

■ Stéphane Roger, Tout est bien

■ Stone Irving, La vie ardente de Michel-Ange

■ Tadié Jean-Yves, Proust

■ Thieuloy Jack, Voltigeur de la lune (Récit)

■ Trong Lucien, Enfer rouge, mon amour

■ Villeneuve Roland, Le Divin Héliogabale, César et prêtre de Baal

■ Vrigny Roger, Instants dérobés

Warhol Andy (Edition établie par Pat Hackett), Journal d'Andy Warhol

■ Ytak, Lluis Llach : la géographie du cœur

D’autres livres, n'entretenant aucun rapport avec une thématique homosexuelle, sont chroniqués sur ce blog, ça et là, dans la rubrique « Livres ». Je laisse, à chaque lecteur, le soin de les retrouver…

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La question du comment lire un auteur par Jacques Derrida

Publié le par Jean-Yves Alt

ne peut être séparée du comment vivre,

et c'est une question qui ne nous quitte jamais.

Jacques Derrida

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